Comme tous les tritons et salamandres, le triton marbré fait partie de l'ordre des Urodèles (amphibiens avec une queue à l'âge adulte).

Pouvant atteindre les 16 cm de long, leur museau est assez court, et leur peau est elle plutôt rugueuse.

Il est reconnaissable à ses marbrures verdâtres parsemées de petites taches noires, sur un fond brun foncé à noir. Au niveau des flancs, on observe également de petites ponctuations blanches de la tête à la queue.

A la différence des mâles, les femelles ont une ligne dorsale orange vif, se prolongeant de la tête à la queue, tandis que celle du mâle est barrée de noir.

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Où vit-il ?

En Europe, on le retrouve de la France à la moitié nord du Portugal et de l'Espagne.

En France, il est plus commun dans le centre et l'ouest du pays, le Rhône faisant office de limite orientale.

Il occupe des milieux, allant des espaces forestiers, aux landes, aux terres agricoles ou aux plaines. Il est possible de le rencontrer dans des espaces vallonnés à montagneux (jusqu'à 2 000 m d'altitude), jamais très loin d'un point d'eau (temporaire ou non).

 

Alimentation :

Jeunes, ils se nourrissent essentiellement d'arthropodes, gastéropodes, vers ou têtards. Ayant un régime alimentaire proche, les adultes peuvent même consommer de plus petits tritons, voire leur progéniture.

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Reproduction :

La phase aquatique chez l'animal a généralement lieu entre février et juin. En phase terrestre, le triton marbré peut se cacher sous des pierres ou du bois mort, et ne sortir que la nuit, en particulier durant ou après la pluie.

En période nuptiale, le mâle arbore une grande crète barrée de noir et blanc et une longue rayure blanche sur la queue. Il effectue une parade amoureuse et disperse des phéromones dans le milieu en agitant la queue.

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Une fois la reproduction effectuée, la femelle dépose jusqu'à 400 oeufs dans la végétation aquatique. Les petits métamorphosés se rencontrent à la fin de l'été.