De 60 à 80 cm de long, la fouine est une espèce commune de notre région. Membre de la famille des mustélidés (comme le blaireau, la belette ou la loutre), ce petit prédateur de 1 à 2,3 kg est présent en Europe et Asie centrale dans à peu près tous les types d’habitats, aussi bien naturels qu’anthropisés. 

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La Fouine est reconnaissable à sa silhouette longiligne et sa longue queue touffue. 
 

Proche de sa cousine la Martre, la différenciation n’est pas toujours évidente. Le pelage de la robe chez la fouine est d’un brun-gris peu dense, tandis qu’au niveau de la gorge il est blanc et se prolonge sur le haut des pattes antérieures. Cette partie blanche est appelée la bavette. Chez sa cousine la martre, la bavette est jaune-orangée et se prolonge entre les pattes antérieurs (et non sur le haut des pattes antérieures). 
 

La truffe de la fouine est rosâtre, plutôt noire chez la martre, et des poils recouvrent les pelotes plantaires de la martre, à l’inverse de la fouine qui en est dépourvue. Son pelage est également plus dense. 

Ce carnivore, s’alimente de petits mammifères, d’oiseaux, d’œufs, d’insectes mais aussi de nombreux fruits en été. La reproduction a lieu en été. Un à 7 petits voient ainsi le jour après 56 jours de gestation.

Elle est encore considérée aujourd’hui par certains comme une espèce dite « nuisible » de classe II ou plutôt comme le veut la nouvelle terminologie comme : une « espèce susceptible d’occasionner des dégâts ».
Cet animal n’en est pas moins un très bon auxiliaire pour éviter la prolifération des rongeurs types mulots, campagnols, souris ou rats. La fouine a d’ailleurs été longtemps utilisée par les Romains pour dératiser les habitations. 
 

Tout comme le renard, des études montrent que sa présence ralentit la transmission de la maladie de Lyme, transmise par les tiques véhiculées par leurs proies.