Joubarbe des toits
Sempervivum tectorum (L., 1753)
Taille
Diamètre de la corolle : 20 à 30 mm
Période d'observation
Floraison entre juillet et octobre
Couleur
Fleurs roses à rougeâtre (feuilles et tige également rosées)
Habitat
Milieux ouverts : pelouses rocailleuses, rochers, toits, vieux murs (de 0 à 2 800 m d'altitude)
Présentation
Cette plante vivace porte de nombreux autres noms : Grande joubarbe, Artichaut bâtard, Artichaut de murailles, Artichaut des toits, Herbe du tonnerre, etc.
Originaire d'Europe et du Maroc, cette joubarbe se rencontre dans les principaux massifs montagneux du pays, entre 200 et 3000 m d'altitude. Elle se développe sur les pelouses rocailleuses ensoleillées, ainsi que sur les rochers, les toits et vieux murs.
La floraison a lieu de juin ou juillet à août ou octobre selon les régions. Avant cela, la plante ressemble à de petites rosettes disposées entre les pierres, se multipliant par un stolon (une tige aérienne rampante ou arquée). Une vingtaine de rosettes peuvent ainsi s'implanter à partir d'une même plante par ce stolon chaque année.
La reproduction de la plante est permise par la pollinisation des insectes. La fleur est érigée au somment d'une hampe florale de 10 à 60 cm recouverte d'écailles rosées. La fleur, rose à teintes rougeâtres, peut atteindre 20 à 30 mm de diamètre (corolle). Après la fructification d'un follicule (fruits secs), la plante meure.
La Joubarbe des toits est particulièrement adaptée aux périodes de sécheresse, tout comme les climats froids (pouvant résister aux gelées).
Dans la culture, on lui attribue de nombreuses propriétés, notamment celle de protéger de la foudre. On l'a ainsi longtemps installé sur les toits des maisons pour s'en protéger (d'où ses surnoms : "Barbe de Jupiter" ou "Herbe du tonnerre").
Répartition en Europe occidentale (source : INPN)
Statuts d'évaluation, de protection et de menace
Espèce non réglementée en France
Espèce déterminante ZNIEFF
Statut de conservation
Liste rouge nationale : LC (Préoccupation mineure)
Liste rouge régionale PACA : pas de statut particulier