Cette cicindèle a des élytres verts avec des reflets cuivrés, voire rose. Sur chaque élytre on compte 6 taches blanches (5 sur le pourtour et 1 au centre, plus grande). Chez les femelles, cette tache centrale (2 sont visibles lorsque l'animal à les ailes repliées) est précédée d’une tache noire.

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La tête porte de puissantes mandibules et le labre (lèvre supérieure) est blanc ivoire. Les yeux sont très gros et saillants, ce qui lui donne une bonne vision pour la chasse à vue (voir photo 2). Les pattes portent des épines et des couleurs allant du rouge aux reflets cuivrés au rosé. Ces longues pattes sont l'un des critères de reconnaissance des cicindèles.

Elle se distingue la Cicindèle champêtre (Cicindela campestris) par les 2 taches rouges ou cuivrées situées sur les 2 bosses du pronotum, ainsi qu'à la tête et les élytres aux teintes pourpres.

Cette famille d'insectes, de l'ordre des Coléoptères, comprend de redoutables prédateurs. Ils chassent au sol et saisissent leur proie à l'aide de puissantes mandibules. En cas de danger, la cicindèle est capable d'effectuer des vols rapides mais brefs sur quelques mètres (2 à 3 en général).

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La larve est elle aussi une prédatrice. Elle vit dans un terrier vertical, de plusieurs centimètres de profondeur, où elle attend patiemment le passage d'une proie. Sa tête ferme l'entrée du tunnel ce qui lui permet de saisir avec une grande rapidité l'insecte passant à sa portée. L'adulte, lui, mesure entre 11 et 13 mm. La femelle pond ses œufs dans un sol meuble, comme du sable.

Cette cousine de la Cicindèle champêtre, cette dernière étant la plus commune en France, se retrouve dans des milieux ouverts (chemins, lisières, zones cultivées, maquis ou garrigue, clairières, sablières,...) de la Péninsule ibérique à la Provence, rarement près du littoral.