Présentation

Parfois nommé fausse oronge, l’amanite tue-mouches est un champignon basidiomycète de la famille des Amanitaceae, dont il est sans doute le représentant le plus connu. Cette amanite se distingue par un sporophore de grande taille (8 à 20 cm de diamètre pour le chapeau), doté d’une coloration rouge et de verrues blanches. 

Originaire de l’hémisphère Nord, elle a été introduite un peu partout du fait des déplacements humains et possède désormais une répartition cosmopolite. En France, cette amanite se rencontre principalement sous les bouleaux.

Contrairement à une idée reçue, et bien que toxique, cette espèce est rarement mortelle. La majorité des intoxications mortelles par champignons concernent plutôt ses cousines : l’amanite phalloïde et l’amanite vireuse. Sa toxicité varie d’une région à une autre, mais on estime que la dose létale correspond à la consommation d’environ quinze chapeaux. Faire bouillir le champignon permet une détoxification partielle, tandis que la dessiccation ne ferait qu’accroitre sa toxicité.

Parmi les composés biologiques actifs de l’amanite tue-mouche, certains ont également des effets psychotropes : c’est le cas du muscimole et de l’acide iboténique. 

Contrairement à d’autres champignons, ses effets sont imprévisibles : hypnotiques ou sédatifs. Ce champignon est ainsi parfois consommé dans un but hallucinogène ou enthéogène.

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IMPORTANT : Si vous n'êtes pas connaisseur, faite toujours vérifier votre récolte de champignons avant de les consommer (auprès de votre pharmacien par exemple). Dans le doute, mieux vaut privilégier la sécurité.